Afin de chauffer efficacement votre maison, la qualité et l’installation des équipements fournis par les professionnels de la vente de bois de chauffage ne sont pas tout. Le combustible utilisé joue un rôle important dans les performances du four ou de la cheminée. Mais quel bois de chauffage choisir ?
Tous les arbres sont-ils bons pour faire du bois de chauffage ?
Les avantages du chauffage aux granulés de bois sont bien connus. Économique, propre et écologique, etc. Mais tous les bois de chauffage dans le 78 ne sont pas identiques. Il est important de comprendre les différences entre eux afin de ne pas faire d’erreurs.
Les amateurs de feux de camp ou de barbecues savent qu’ils ne brûlent pas de la même manière. Selon les données scientifiques et générales, leur origine ou leur nature détermine leur valeur calorifique. Pour la même quantité de bois et le même taux d’humidité, toutes les bûches ne produiront pas forcément les mêmes quantités de chaleur. Les types de bois sont classés en fonction de la quantité de chaleur générée en brûlant la même quantité de chaleur dans les mêmes conditions. La densité du bois ou des étincelles produites est la norme également exprimée dans cette classification.
Quel bois faut-il privilégier ?
Un feu de haute qualité fait référence à un feu qui continue de brûler et de chauffer. Cependant, pour cette situation, il doit y avoir suffisamment de braises. Pour en avoir suffisamment, il faut du bois avec un taux de combustion assez faible. Pour ce faire, avant de choisir des granulés de bois ou du bois de chauffage, il faut regarder sa densité : plus il est dense, plus il y aura de braises produites sur une longue période.
On peut donc distinguer le bois dur (qui est plus dense et émet plus de chaleur) et le bois tendre (qui brûle plus vite, mais produit très peu de braises et donc génère très peu de chaleur). Si vous voulez une belle flambée pendant longtemps, vous devez privilégier les feuillus, tels que : le chêne, le noyer, le charme, le frêne, l’érable, l’orme ou encore l’olivier. Pour les bois moins denses, mais toujours intéressants : Robinia pseudoacacia (Acacia), arbres fruitiers, cerisier sauvage, Alice, Rowan, saule à feuilles larges, etc.
Logiquement parlant, si vous construisez une cheminée de haute qualité, il existe également du bois à éviter impérativement comme le liège et tout ce qui est conifères, à savoir la chaux, la noix, l’amandier, le peuplier ou le sycomore. Il est donc important de bien connaître les matériaux vendus chez les spécialistes de la vente bois de chauffage de votre région.
Comment choisir le bon bois de chauffage parmi les différentes espèces d’arbres ?
Avant de mettre des bûches dans le foyer, assurez-vous de prendre les renseignements nécessaires sur le bois densifié que vous venez de vous procurer ou dans un magasin de vente de bois. Par exemple, il n’est pas recommandé d’utiliser des châtaigniers dans des cheminées ouvertes, car les châtaigniers se briseront pendant le processus de combustion et peuvent émettre des étincelles ou du bois à quelques mètres de distance.
Les conifères riches en sève brûlent très rapidement et finissent par générer peu de calories. Il est aussi bien connu qu’ils peuvent rapidement encrasser les équipements, surtout si la température de la cheminée est trop basse. Il est préférable de ne les conserver que pour la phase d’éclairage.
Si vous souhaitez comparer ses performances, sachez que le bois sec du groupe 1 fournit en moyenne 2000 kWh par mètre cube, alors que les espèces du groupe 2 ne fournissent que 1700 kWhet les espèces du groupe 3 fournissent une moyenne de 1600 kWh. Le prix du mètre cube de bois de chauffage dans le 27 variera en fonction de ces mêmes normes. Du premier groupe au troisième groupe, le prix continuera de baisser.
Quels sont les critères à considérer ?
D’autres critères peuvent déterminer la qualité de votre bois de chauffage, comme le degré de séchage. Le bois très sec est plus facile à brûler, offre un meilleur pouvoir calorifique et limite la fumée qui peut se produire lorsqu’il est trop humide.
Il existe trois niveaux d’humidité : sec, c’est-à-dire que l’humidité est inférieure à 25 % ; semi-sec, avec un taux d’humidité comprise entre 25 % et 35 % et Vert, dont l’humidité est supérieure à 35 %. Cette norme est essentielle à la qualité de la combustion.
Donc, lors de l’achat, pour savoir si le bois est sec, vous devez vérifier : s’il est léger et légèrement cassé ; si vous entendez un bruit sec en cas de collision avec un autre morceau ; si l’écorce tombe facilement ; s’il y a une fissure du centre vers le bord. Vérifiez également la présence d’insectes. Le bois qui a été stocké pendant une longue période est parfois envahi par les insectes ligneux. Si tout le groupe n’est pas brûlé avant le printemps, ces insectes contaminent le bois environnant.