Les normes de la RT étant de plus en plus rigoureuses pour satisfaire à des exigences environnementales toujours plus pointilleuses, il peut être intéressant de se renseigner sur des dispositifs énergétiques moins polluants et en prime moins couteux avec les aides financières octroyés par l’Etat. Entre autres, l’installation de systèmes écologiques tels que des chaudières, panneaux solaires et autres climatiseurs qui s’inscrivent dans une logique de respect de l’environnement, contribue à faire de votre maison, une habitation saine. Les maisons bioclimatiques sont la forme la plus évoluée de cette tendance à limiter les impacts de l’homme sur la nature.
Qu’est ce qu’un poêle à granulés de bois et comment fonctionne-t-il ?
Le poêle à granulé est une solution de chauffage fonctionnant avec des granulés, également appelés pellets. Ce type de chauffage se répand de plus en plus car il présente plusieurs atouts. Tout d’abord, il fonctionne de manière autonome et n’a pas besoin d’être connecté à un quelconque système de chauffage central. Les granulés de bois sont les combustibles qui permettent de produire la chaleur. Leur combustion se fait automatiquement en fonction des besoins en chauffage du logement. Le fait que le bois brûle lentement permet un rendement de chaleur optimal et constant, ainsi qu’une économie d’énergie assez impressionnante par rapport à un autre système de chauffage (électricité, gaz, fioul …). Dans un premier temps, le bois de chauffage est un biocombustible et en ce sens, il est le carburant de chauffage le moins cher sur le marché. À titre de comparaison, le prix de vente de bois de chauffage est presque 4 fois moins élevé que le prix de l’électricité. Combiné au fait qu’il permet une autonomie de chauffage très performante (en fonction de la capacité de son réservoir) et qu’il ne pollue presque pas, ce type de poêle est particulièrement en vogue actuellement.
Les différents modèles de poêles à bois
Il existe plusieurs modèles de poêles à bois sur le marché :
• Les modèles à convection naturelle : ces modèles utilisent ce phénomène de transfert de chaleur pour chauffer une pièce du logement de manière performante, naturelle et silencieuse.
• Les modèles à convection forcée : ces modèles utilisent le phénomène de convection naturelle, en plus d’un ventilateur qui a pour but de souffler l’air afin d’homogénéiser la transmission de chaleur dans une pièce.
• Les modèles canalisables : ces derniers quant à eux permettent l’acheminement de l’air chauffé dans tout le logement grâce à une gaine de ventilation qui transmet la chaleur dans différentes pièces.
Ces modèles peuvent être à rechargement manuel ou automatique. Le réservoir du poêle une fois vide devra être alimenté en granulés de bois pour un système à rechargement manuel. Cependant, un modèle qui se recharge automatiquement, bénéficiera d’une réserve qu’il faudra alimenter une première fois, afin que le poêle se serve de manière automatique en fonction des besoins en chauffage. Une grande quantité de bois peut être acheté à l’avance au vu du prix de vente de bois de granulé de bois.
Vous remarquerez que dans la plupart des cas, le poêle à bois sert comme chauffage d’appoint et ne permet pas de chauffer tout un logement. Il n’est donc pas adapté à toutes les situations. Cette solution s’avère cependant être essentielle dans une maison bioclimatique.
Qu’est-ce qu’une maison bioclimatique ?
Une maison bioclimatique est une habitation saine pour l’environnement qui tend à diminuer voire à supprimer sa consommation d’énergie fossile et à réutiliser certaines ressources naturelles pour son fonctionnement. Le but final de toute maison bioclimatique qui se respecte, c’est d’être passive (ne pas consommer la moindre énergie), voire positive (produire de l’énergie). Une logique de logement bioclimatique est à considérer dans son ensemble. Pour cela, le propriétaire de la maison doit appréhender et trouver des solutions naturelles pour le bon fonctionnement de sa maison. L’isolation, le chauffage, la ventilation, la production d’électricité et d’eau, sont autant de variables qu’il doit prendre en compte dans son calcul. Ainsi, l’optimisation et l’efficience sont les maîtres mots dans une telle configuration. Le propriétaire doit chercher à utiliser au maximum les énergies et ressources naturelles qui l’entoure : le soleil, l’eau de pluie, etc…
Une maison qui est capable de se chauffer grâce à l’énergie solaire et à un chauffage au bois, à résister au froid de l’hiver grâce à une bonne isolation permis par des matériaux de construction thermiques, ou encore à limiter sa consommation d’électricité grâce à des capteurs et des appareils peu énergivores ; est une maison passive, voire positive si elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. C’est ce vers quoi tendent toutes les maisons bioclimatiques.